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Ousmane Sonko : « J’assume désormais », sa réponse cinglante à l’opposition

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Lors d’une séance plénière à l’Assemblée nationale ce lundi, consacrée aux questions d’actualité, le Premier ministre Ousmane Sonko a répondu avec fermeté aux accusations de l’opposition. « Liberté d’expression, oui, mais diffamation, non », a-t-il martelé. Interpellé par le député Pape Djibril Fall sur l’indépendance de la justice et les convocations de chroniqueurs télévisés, il a rétorqué : « Vous voilà défenseur du ministre de la Justice ? Soyons honnêtes : tout le monde a vu comment la justice a été instrumentalisée. Ses acteurs l’ont dénoncé. Il faut l’aider à se redresser. »

Un redressement progressif
Pour Ousmane Sonko, réformer la justice est une tâche ardue qui ne se réalisera pas instantanément. « L’État profond persiste avec ses habitudes. Le changement prendra du temps. Pourquoi peut-on faire pression sur le président ou le Premier ministre, mais pas sur la justice ? La justice est rendue au nom du peuple, elle doit l’être avec sérénité. C’est un principe fondamental », a-t-il insisté.
« Je n’ai jamais fait arrêter qui que ce soit »
Face aux critiques de l’opposition, il lance : « Vous manquez d’arguments. La liberté d’expression est garantie par la Constitution, mais vous avez peur de m’affronter directement. Vous préférez envoyer des soi-disant chroniqueurs insulter des citoyens honnêtes pour porter atteinte à leur dignité. » Il ajoute : « Cela ne passera plus au nom de la liberté. On m’accuse d’être derrière ces arrestations, mais je n’ai jamais fait arrêter personne. Le ministre de la Justice, ici présent, peut en témoigner. Cela dit, à partir d’aujourd’hui, j’assume. »
Zéro tolérance pour les fausses nouvelles
Ousmane Sonko avertit que les « milliards » de l’opposition devront sortir de l’ombre si leurs chroniqueurs finissent en prison. « Nous maîtrisons ce terrain mieux qu’eux », a-t-il déclaré. Concernant la diffusion de fausses informations, notamment dans l’affaire du journaliste Simon Faye, il a été catégorique : « Notre politique pénale, c’est la tolérance zéro. La liberté d’expression est garantie, mais pas pour propager de fausses nouvelles. »

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